Anwar soutient les liens entre la Malaisie et la France à Paris, renforçant les liens technologiques et fintech

    Le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim a souligné le renforcement des liens stratégiques avec la France, le renforcement des valeurs partagées et des partenariats financiers numériques.

    Anwar soutient les liens entre la Malaisie et la France à Paris, renforçant les liens technologiques et fintech

    À retenir

    Résumé généré par l'IA, examiné par la rédaction.

    • Le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim a rencontré le président Macron à Paris, plaidant pour une coopération plus approfondie en matière de commerce, de défense et d'innovation numérique.

    • Cette visite s'inscrit dans le cadre de l'effort de la Malaisie en matière de technologie financière, notamment le projet de portefeuille cryptographique de Kenanga avec Ant Group et les efforts continus de la CBDC liés à l'ASEAN et à la BRI.

    • Le renforcement des liens entre la Malaisie et la France pourrait ouvrir la voie à des opportunités financières numériques transfrontalières, notamment des projets pilotes de blockchain et des normes réglementaires communes.

    Cette semaine, Anwar Ibrahim, le Premier ministre de Malaisie, a terminé une visite de grande importance à Paris. Le sommet de cette visite a été sa rencontre avec le président français Emmanuel Macron. Elle avait pour objectif d’explorer de nouvelles avenues dans les secteurs du commerce, de la défense et du numérique.

    Anwar a posté une publication sur son compte X, décrivant ce voyage comme un tournant décisif dans les relations entre la France et la Malaisie. Le Premier ministre a partagé des valeurs partagées et une vision unifiée pour un futur plus équitable et plus inclusif. Anwar a écrit : « De la cérémonie d’accueil formelle à la table des pourparlers, cette visite est cruciale pour le futur des relations entre la France et la Malaisie ». Il a précisé que les deux nations étaient « pas uniquement des collaborateurs commerciaux, mais aussi des alliés stratégiques », engagés pour la paix et la coopération à l’échelle mondiale.

    La réunion de Paris vise à élargir la coopération économique et technologique

    La visite d’Anwar à Paris se produit peu de temps après des progrès significatifs dans le secteur de la finance numérique entre la Malaisie et la France. Le 29 juin, Kenanga, une banque d’investissement malaisienne, a fait alliance avec Ant Group, qui est la société mère d’Alipay. Ensemble, ils travaillent sur le développement d’une super-application financière dotée de fonctionnalités telles que la cryptomonnaie, le trading boursier et le portefeuille numérique. Les aspirations d’Ant Group à se développer en Europe, en particulier en France, transforment cette coopération en un projet qui dépasse le cadre national. Elle atteste d’une possibilité de collaboration transfrontalière dans le domaine de la finance numérique, qui pourrait être encouragée par l’élan diplomatique engendré par la visite d’Anwar.

    Cette progression met aussi en évidence l’orientation de la Malaisie vers des infrastructures adaptées au Web3 et à l’expansion des technologies financières. En intégrant ces projets dans une démarche de renforcement des relations avec la France, Anwar met l’accent sur l’innovation numérique en tant que pivot de la stratégie économique bilatérale.

    La France et la Malaisie s’alignent sur les CBDC et les paiements

    Par ailleurs, les deux nations prennent part à des projets actuels concernant les monnaies numériques émises par les banques centrales (MNBC). Au cours de cet été, la banque centrale française a animé plusieurs séminaires en ligne dédiés aux MNBC, consolidant ainsi son statut de leader européen dans le domaine des monnaies numériques. En même temps, la Malaisie s’implique dans le projet Nexus de la Banque des règlements internationaux ainsi que dans l’initiative d’intégration des codes QR de l’ASEAN. Une région se dirige vers l’interopérabilité en matière de monnaie.

    Cette concordance présente à la France et à la Malaisie une chance de synchroniser leurs politiques, non seulement en termes de commerce ou de stratégie de marque fintech, mais également concernant l’architecture financière numérique essentielle. Ces premiers signaux pourraient indiquer une convergence politique entre la France et la Malaisie concernant la régulation de la blockchain, des stablecoins ou des systèmes de paiement internationaux.

    Le symposium de la Bank Negara donne le ton

    Le symposium Sasana a été hébergé par la Bank Negara Malaysia (27-28 juin). Les dirigeants de la fintech et les responsables des banques centrales ont échangé sur les dépôts tokenisés, les monnaies numériques de banque centrale (CBDC) et les stablecoins. Dans ce contexte diplomatique, la France qui améliore aussi les cadres réglementaires concernant les actifs numériques, renforce la crédibilité d’un partenariat potentiel dans le secteur de la fintech.

    Ce timing n’était pas fortuit. L’administration d’Anwar a mis l’accent sur la transition numérique dans son programme MADANI, et la fintech en est devenue un pilier essentiel. Le symposium a contribué à structurer le discours de sa visite à Paris, non pas comme une simple visite d’État, mais comme un élément de la stratégie plus large de la Malaisie visant à se positionner comme une économie numérique et connectée à l’échelle mondiale.

    Partenariats diplomatiques axés sur l’utilité dans le monde réel

    L’alliance entre Kenanga et Ant met en évidence l’engagement de la Malaisie à embrasser des services cryptographiques régulés. Dans le cadre de l’accord MiCA de l’UE, la France a également choisi d’encadrer le Web3 par la réglementation. Les portes de la diplomatie sont maintenant plus largement ouvertes qu’auparavant. Ce couloir fintech entre la France et la Malaisie pourrait à l’avenir appuyer des initiatives pilotes conjointes concernant les cryptomonnaies, les systèmes de conformité basés sur la blockchain ou les programmes de sandbox pour la finance décentralisée.

    À l’heure où le secteur des cryptomonnaies est en quête de clarté réglementaire et de passerelles institutionnelles, la diplomatie d’Anwar a donné aux deux pays une raison d’explorer ensemble les frontières du possible. Cette visite n’était pas seulement une question de protocole et de faste ; il s’agissait de poser les fondations numériques d’un avenir économique commun.

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